La première partie nous permettra d’établir le lien, pas toujours évident, entre la libéralisation du commerce, promue tous azimuts par les accords de commerce et d’investissement (Tafta, Ceta, TiSA, TPP, APE, pour ne citer qu’eux) d’une part, et les exigences climatiques d’autre part. A quelques semaines de la conférence de l’ONU sur le climat, il nous paraît important de rendre audible la thématique du libre-échange, et montrer comment ces traités de commerce entrent en totale contradiction avec la transition écologique et énergétique.
Ce débat mettra l’accent sur l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, le CETA, dont les négociations ont été conclues il y a 13 mois, et dont la signature et la ratification devant le Conseil et Parlement européens interviendront très bientôt (vraisemblablement début 2016) ! Le CETA parce qu’il encourage les projets d’extraction d’hydrocarbures les plus carbonés, à l’instar des sables bitumineux, et qu’il octroie un ensemble de droits exceptionnels aux investisseurs étrangers, notamment multinationales, leur permettant de bloquer toute politique de protection de l’environement consttitue un véritable danger pour le climat.
Nos intervernants sont spécialistes des questions liées au climat, au commerce et à l’investissement d’organisations citoyennes militantes des deux côté de l’Atlantique :
- Amélie Canonne (Aitec)
- Sujata Day (Conseil des Canadiens)
- Garry Neil (Conseil des Canadiens)
- Pierre-Yves Serinet (Réseau québécois sur l’intégration continentale)