H2Oil - Les sables bitumineux de l’Alberta

– Documentaire, Canada, 2014, 50 mn

L’Alberta se trouve sur l’une des plus grandes taches de pétrole récupérables dans le monde, juste derrière l’Arabie Saoudite. Il couvre 149 000 kilomètres carrés, soit une superficie plus grande que la Floride, et est titulaire d’au moins 175 milliards de barils de bitume brut récupérables. Le Canada est devenu le plus grand fournisseur de pétrole des États-Unis, avec plus d’un million de barils par jour en provenance des sables bitumineux. Actuellement, 40 % de tout le pétrole produit au Canada provient des sables bitumineux.

La production de pétrole brut à partir des sables bitumineux, le pétrole le plus sale au monde, pourrait garder l’appétit mondial pour le pétrole à distance pour un autre 50 ans.

Mais les sables bitumineux sont une sorte fondamentalement différente de l’huile. Ils prennent beaucoup d’énergie et beaucoup d’eau et laisser une empreinte environnementale très grande par rapport à toutes les autres formes d’extraction de l’huile. Pour cette raison, les changements massifs à la forêt boréale et du bassin versant ont poussé les Nations Unies à la liste cette région en tant que pôle international de modifications de l’environnement.
En outre, projets de sables bitumineux sont les principaux émetteurs de gaz à effet de serre. Ils représentaient 4 % des émissions canadiennes de gaz à effet de serre en 2005, ce qui rend impossible de satisfaire aux obligations prévues à Kyoto pour les émissions-réductions.

Projection

  • 12 novembre 2015 à 19 h 00

    La première partie nous permettra d’établir le lien, pas toujours évident, entre la libéralisation du commerce, promue tous azimuts par les accords de commerce et d’investissement (Tafta, Ceta, TiSA, TPP, APE, pour ne citer qu’eux) d’une part, et les exigences climatiques d’autre part. A quelques semaines de la conférence de l’ONU sur le climat, il nous paraît important de rendre audible la thématique du libre-échange, et montrer comment ces traités de commerce entrent en totale contradiction avec la transition écologique et énergétique.

    Ce débat mettra l’accent sur l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, le CETA, dont les négociations ont été conclues il y a 13 mois, et dont la signature et la ratification devant le Conseil et Parlement européens interviendront très bientôt (vraisemblablement début 2016) ! Le CETA parce qu’il encourage les projets d’extraction d’hydrocarbures les plus carbonés, à l’instar des sables bitumineux, et qu’il octroie un ensemble de droits exceptionnels aux investisseurs étrangers, notamment multinationales, leur permettant de bloquer toute politique de protection de l’environement consttitue un véritable danger pour le climat.

    Nos intervernants sont spécialistes des questions liées au climat, au commerce et à l’investissement d’organisations citoyennes militantes des deux côté de l’Atlantique :

    • Amélie Canonne (Aitec)
    • Sujata Day (Conseil des Canadiens)
    • Garry Neil (Conseil des Canadiens)
    • Pierre-Yves Serinet (Réseau québécois sur l’intégration continentale)