L’édito de l’équipe

, par Eve-Marie BOUCHÉ

Que de désastres en marche : destruction des solidarités, privatisations des biens communs, insécurité sociale, périls écologiques… ! Ces banquiers et ces politiciens (on s’y perd) qui ont décidé de nous rendre la vie de plus en plus austère nous imposent des sacrifices qu’eux-mêmes ne feront jamais. Ils nous traitent par le mépris, nous qui ne sommes "rien" parce que nos comptes en banque ne sont pas assez garnis.
Oui, nous préférons les valeurs humaines aux valeurs marchandes.
C’est pour cela que nous obéissons avant tout à nos consciences.
Lorsque les règles nous semblent illégitimes, injustes ou inhumaines, nous revendiquons de ne pas nous y plier.
Et lorsque le pouvoir privilégie les intérêts de quelques-uns au détriment de ceux du plus grand nombre, qu’il ne compte pas sur nous pour rester dociles !
Désobéissons à la loi du profit, à la loi du plus fort !
Sans violence, si possible : à la "Gandhi style"…
Au 21e siècle, la désobéissance civile est toujours, et plus que jamais, d’actualité.
"Réfléchir, c’est commencer à désobéir". C’est ce que nous vous proposons avec ces quelques soirées où il fera bon partager le cinéma et la réflexion.

L’équipe du festival